La physique quantique met en doute la capacité de l’humanité à tout savoir sur le monde. Elle place l’être humain devant ses limites et prouve que l’observation objective n’existe pas : le simple fait d’observer des particules subatomiques modifie leur comportement de manière imprévisible.

Comment évoquer sur scène ce qui, par définition, se dérobe à nous?

Dans ce spectacle, la science est prétexte à la déstabilisation. Nous servir de l'art pour révéler la nature fragmentée de la réalité.

Vouloir “comprendre” une œuvre d'art ou une loi quantique est une tâche complexe, voire impossible. Le fait de savoir que les électrons existent ne change rien à la vie des électrons. 

C’est nous, les humains, que ces découvertes transforment. Qui sommes-nous si d'infinies copies de nous existent dans des mondes parallèles? Si nos atomes sont les mêmes qui ont déjà composé une pierre, le soleil, un arbre? 

La science, comme l’art, est une œuvre éphémère. Une création toujours en chantier, qui construit le monde en l’observant. Qui crée le monde en le racontant.